On a testé pour vous l’Urban Challenge

Urban Challenge

Bienvenue dans le monde de l’Urban Challenge. Inspiré par la « méthode naturelle » de George Hébert, l’Urban Challenge se formalise à Londres, en 2010, sous l’impulsion de Mélanie Vuagnat et Jean-Philippe Benoist. A Paris, la société du même nom importe le concept « qui gagne en popularité depuis 4 à 5 ans », indique Mathilde Vitel, responsable événementiel et partenariat pour l’entreprise. « C’est du coaching sportif en plein air. L’idée est d’utiliser le mobilier urbain pour s’entraîner. La spécificité de l’Urban Challenge est également d’avoir pour coach des pompiers, des champions de MMA ou encore de grands marathoniens ».

Urban challenge ou l’art du bootcamp

Nos entraîneurs du jour sont Serge, ancien sapeur-pompier de Paris, et Perrine, qui donne des cours « d’Urban » depuis 4 ans après un long passé de quatorze années dans la danse. Tous deux encadrent la séance d’une heure de bootcamp a découvrir sur https://test3.com, qui met les corps et les esprits à rude épreuve. « Le bootcamp est une adaptation des exercices que font tous les jours les pompiers », précise Serge.

Au programme : exercices cardiovasculaires et musculation sans matériel, en recourant uniquement au poids du corps avec en fin de séance des étirements.

Tout se fait ce jour-là dans la pelouse, encore humide de la pluie, du parc de Bercy. Les installations de jeu pour enfants s’utilisent comme des barres de traction. Les hautes marches servent aux dips. Les premières tensions sur les épaules se font sentir au moment de la marche de l’ours à même le sol. Perrine corrige mon geste. Tout va déjà beaucoup mieux. Les pauses sont rares en « Urban » et l’on enchaîne les squats. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’ambiance est bon enfant. Ça se chambre. Ça plaisante et ça souffre en souriant : « On n’est pas là pour humilier les gens », souligne Serge. « Il faut que ce soit ludique. On s’entraîne en s’amusant, qu’il pleuve ou qu’il neige. On adapte juste les exercices en fonction de la météo. »

Sport en plein air

L’organisme compte quelques 550 adhérents actifs sur 800 inscrits. Emmanuel vient pour sa 5e séance. Entraîné par des collègues de bureaux, il prend goût à ce mélange de sport intense et de bienveillance, tout comme Adeline : « Je pratique depuis déjà 2 ans. A l’origine, j’ai découvert l’Urban Challenge dans le cadre d’un enterrement de vie de jeune fille avec des amies et depuis, je continue. » La jeune femme va parfois jusqu’à 3 séances d’une heure par semaine. Impressionnant ! « Ce que les gens apprécient, c’est de pouvoir s’entraîner en extérieur, dans les plus beaux parcs de Paris », assure Mathilde Vitel. Bois de Vincennes, bois de Boulogne ou encore parc Montsouris, parc Monceau, Buttes Chaumont ou le parc de Bercy… Les lieux pour faire de « l’Urban » sont nombreux dans la capitale. Pas besoin d’équipement spécifique, si ce n’est une tenue de sport et de bonnes baskets. Quant à la gourde, elle est fournie par les coachs.

Un entraînement accessible

Les exercices sont éprouvants mais des groupes de niveaux permettent à chacun d’avancer à son rythme. « L’Urban Challenge est ouvert à tous », assure Mathilde Vitel. « Mais c’est vrai qu’il faut aimer vouloir se dépasser pour apprécier ce sport ». Les cours sont généralement limités à une vingtaine d’élèves par séance et se déroulent toute la semaine, du lundi au dimanche, à différentes heures de la journée. Côté tarif, il existe plusieurs formules d’abonnement. Une carte de 10 séances à utiliser sous 4 mois pour 119 €, un abonnement sans engagement donnant accès à tous les cours de 42 €/mois et un autre, avec engagement de 6 mois, pour 35 €/mois. La première séance est offerte. Les courbatures du lendemain également…